Je confirme.
En tant que créative,
toutes tes factures doivent
systématiquement être assorties d'une cession de droit, ne serait-ce que pour que tes clients puissent utiliser ton travail. Et je ne parle pas là seulement des travaux pour le monde de l'édition (où souvent la cession fait l'objet d'un contrat dédié) mais de tous les clients.
Quelques notions de base ici >>
http://kitdesurvie.metiers-graphiques.f ... t-d-auteurDonc dans ton cas présent, au-delà même de la question de savoir comment tu vas percevoir des droits (de façon forfaitaire et/ou sur les ventes) il faut déjà définir
quels droits tu cèdes. Pour cela, il faut donc mettre en place une cession de droits. Si le client ne t'as pas proposé de contrat en ce sens, alors c'est à toi de formaliser cette cession, dans ta facture par exemple.
Donc, tu dois demander à tes clients quels usages précis sera faits de tes travaux, afin que tu puisses dresser la cession correspondante. Une fois cette exploitation définie, il sera alors possible de commencer à négocier la façon dont elle sera rémunérée.
Ça peut être au forfait et/ou sur les ventes, selon ce que toi et l'éditeur préférez. J'ajoute qu'être payé au forfait n'est pas forcément un problème, du moment que l'exploitation est connue et cadrée dès le départ. Donc ton problème ici, c'est pas le forfait, c'est d'abord que bien évidemment tu ne peux en aucune façon estimer le prix forfaitaire de l'exploitation de tes travaux sans même savoir dans quels pays, sur quels ouvrages, en combien de tirages ils seront exploités (entre autres). C'est à ça que sert une cession de droits.
Bref, fais les choses dans l'ordre. D'abord vous définissez quels droits souhaitent acquérir le client. Ensuite vous en négociez la rémunération.
J'ajoute pour finir qu'une maison d'édition sait
parfaitement tout ce que je viens d'expliquer ici, c'est leur travail. Il me semble à vrai dire totalement impossible qu'ils envisagent de publier les travaux d'un auteur sans obtenir de lui une cession de droits en bonne et due forme. Il y a donc fort à parier qu'à un moment ou un autre de votre collaboration ils abordent le sujet. Seulement ça doit être fait avant de deviser ou d'accepter un prix, pas après. Donc, occupez vous-en maintenant.